Le Château

et où le chef de St Jean Baptiste est déposé en 817. Situé à proximité de l’église, sur une élévation naturelle, le château dominait le bourg. Autrefois très important, il ne reste qu’une partie du logis transformé en deux maisons d’habitation, un puits et une salle voûtée. Bâti au 15e siècle par Nicolas de Chambre, il est resté dans la même famille jusqu’au 17e siècle. Il est transmis par mariage à la famille Tiraqueau puis à la famille de la Cropte issue du Périgord. En 1774, il est vendu au médecin de Louis XVI, Louis Antoine Valentin dont le frère était maire de Saint Jean d’Angély. Louis Antoine Valentin publiera des ouvrages sur la médecine et la chirurgie aujourd’hui très rares. Il quitte le château à la Révolution et entre en 1792 comme chirurgien major du corps des hommes d’armes à pied dans l’armée des princes. Ses biens furent saisis et vendus aux enchères en 1793 ou une description complète du château est établie, attestant de l’importance du château : 22 pièces dont huit chambres, deux salons, une salle à manger, une cuisine, une bibliothèque et une salle de billard. Une riche décoration complétait le tout : moulures de plâtres, tapisseries, tableaux, meubles de style et vaisselle précieuse. Il meurt en 1823 sans enfant et ses neveux héritent du château. Le château est en grande partie détruit par la foudre en 1827 et tombe en ruines petit à petit. En 1922, on peut encore localiser certaines pièces dont la salle à manger qui ouvrait au sud sur un jardin dont la terrasse était garnie de balustres. Au mur, on pouvait remarquer des colonnes Louis XV cannelées ainsi que des trumeaux en plâtre représentant la peinture, la sculpture, la musique et l’architecture. En 1949, il ne restait plus rien et les pierres ont été utilisées pour empierrer les chemins du village. Le puits est le seul vestige de l’ensemble.