Biodiversité - Les ancêtres de la forêt, au service de la vie
À Jarrie-Audouin, les forêts cachent un véritable univers de vie, du sol aux cimes ! Les vieux arbres offrent gîtes et refuges pour chauves-souris, oiseaux, mammifères et même certains amphibiens. Le bois mort nourrit des insectes protégés et favorise le développement des champignons. La diversité des espèces permet à la forêt de se régénérer après les tempêtes ou maladies, et chaque arbre joue un rôle dans l’équilibre naturel. Au sein des forêts se forment des milieux de vie complexes, du sol jusqu'aux cimes, dans lesquels se développent une grande variété d'espèces animales et végétales. Le vieillissement des arbres favorise la création de gîtes arboricoles (trous, fissures, écorces décollées, cassures, etc) indispensables à l'installation de nombreuses espèces de chauve-souris, d'oiseaux forestiers, de mammifères mais aussi d’amphibiens comme certains Tritons qui y trouvent refuge. Le bois mort est nécessaire pour les insectes xylophages que sont la rosalie des Alpes ou le grand capricorne, espèces protégées en France, mais également pour le développement des champignons. Le saviez-vous ? La diversité biologique de la forêt assure sa résilience, c'est à dire sa capacité à se régénérer d'elle-même après un accident climatique ou biologique. Depuis le 19e siècle, le reboisement a permis de doubler la surface de la forêt en France. Malheureusement, il a souvent été réalisé avec des monocultures, dont les 2/3 sont des résineux, aux conséquences néfastes pour le maintien de l'équilibre écologique de la forêt et augmentant le risque d’incendie. Elle doit son nom à son comportement alimentaire : elle se crée un garde-manger en empalant ses grosses prises sur une épine ou un fil barbelé.